Afin d’améliorer la connectivité entre les villes d’Iquique et d’Alto Hospicio, le ministère des travaux publics du Chili [MOP] a développé l’ingénierie de base du projet appelé « Amélioration de l’accessibilité et de la connectivité de la ville d’Iquique », qui est divisé en 9 phases.
Le projet, situé à l’extrême nord du pays, a une longueur totale de 17,2 km et une superficie de 77 000 m² de murs en terre stabilisés mécaniquement avec une hauteur maximale de 22 mètres. À ce jour, les deux premières phases ont été achevées. L’un d’eux, la section II, a été exécuté par le maître d’œuvre Sacyr qui a confié à Tierra Armada Chile SpA le contrat d’ingénierie, de fourniture et d’assistance technique pour 6 000 m² de murs en terre renforcée. L’entrée des entreprises Tierra Armada Chile et Sacyr dans le projet s’est faite par l’utilisation de la technologie TerraClass avec GeoStrap 5®. En effet, la zone nord du Chili présente une forte teneur en sels solubles qui rendent impossible l’utilisation d’armatures en acier galvanisé. Aujourd’hui, la phase III du projet est en cours de construction. C’est un travail emblématique pour le gouvernement car c’est l’un des plus grands et des plus complexes. Cette phase, d’une longueur de 4,9 kilomètres, est exécutée par le consortium FCC Construction Espagne et FCC Construction Chili, qui a confié à l’entreprise Tierra Armada Chile S.p.A. la conception, la fourniture et l’assistance technique pour la construction de 33 000 m² de murs en terre renforcée. Cette section comportera l’un des plus grands murs d’Amérique du Sud, d’une longueur de 2,5 kilomètres. Compte tenu du succès des sections déjà construites et en cours de construction, le département de révision structurelle du MOP et Tierra Armada Chile sont en train de définir les normes minimales requises dans la conception des hauts murs qui seront construits dans les prochaines phases de ce mégaprojet. Si nécessaire, cela peut inclure l’augmentation de l’épaisseur des panneaux de fond, l’utilisation de patins d’appui plus épais et la validation des déformations sismiques par des modèles à éléments finis.