Premiers essais sur le nouveau train à grande vitesse Les travaux de construction de la ligne à grande vitesse (LGV) Sud-Europe-Atlantique (SEA) reliant la ville de Tours à Bordeaux ont commencé et la vitesse augmentera jusqu’à 352 km/h dans les prochains jours sur l’une des structures en Terre Renforcée® supportant une voie, où la vitesse commerciale des trains atteindra 320 km/heure.
En effet, à des fins de recherche et développement, un mur en Terre Renforcée® supportant une voie qui sera empruntée à des vitesses allant jusqu’à 352 km/h (lors d’essais de vitesse avant l’ouverture commerciale de la ligne) a été instrumenté en collaboration avec l’IFSTTAR (Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux), afin de permettre un une meilleure compréhension de la diffusion des contraintes dynamiques au sein de la structure lors du passage des trains.
Outre la réduction des coûts et une exploitation plus rapide, ce type de construction offre une compatibilité avérée avec les contraintes dynamiques introduites par le passage des trains.
L’ouverture des pistes est prévue pour 2017.
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Qu’est-ce que la LGV SEA ?
Première construction d’une ligne à grande vitesse sur le modèle du distributeur français, le projet de LGV SEA Tours-Bordeaux s’inscrit dans un schéma d’aménagement du territoire, qui résulte principalement des décisions prises par le dernier Grenelle de l’environnement.
La LGV SEA Tours-Bordeaux comprendra 340 km de lignes nouvelles, dont 302 km de ligne à grande vitesse et une quarantaine de km de raccordement à la ligne existante. Il traverse : 3 régions (Centre, Poitou-Charentes et Aquitaine), 6 départements (Indre-et-Loire, Vienne, Deux-Sèvres, Charente, Charente-Maritime et Gironde) et 113 communes.
Parmi les avantages économiques attendus, citons
– La libération de l’exploitation de la ligne actuelle pour développer le TER et le fret.
– Le renforcement du réseau ferroviaire européen: la LGV SEA Tours-Bordeaux fait partie de l’ensemble de la ligne ferroviaire Sud Europe-Atlantique (SEA), qui se poursuivra jusqu’à Toulouse et l’Espagne, reliant les régions du nord et de l’est de l’Europe, le sud-ouest de la France et la péninsule ibérique.
– De nouveaux développements économiques pour les régions sont passés par là et notamment le développement de la grande région du sud-ouest.
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